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La sensibilité à l’insuline, c’est quoi ?

L’insuline est une hormone peptidique – faite à partir de protéines – secrétée par votre pancréas. Son rôle premier est de réguler la glycémie (le taux de sucre dans le sang) en facilitant la pénétration des glucides dans les cellules.

La sensibilité à l’insuline, c’est donc la capacité d’une cellule – et par extension d’un organisme – à stocker et utiliser les glucides.

Au delà des raisons de santé pures : sans une bonne sensibilité à l’insuline, un sportif verra donc sa capacité à stocker les glucides et les utiliser comme source d’énergie entravée, diminuant ainsi sa récupération et sa performance.

Inutile d’expliquer pourquoi ceci peut-être un problème pour un athlète.

Quels marqueurs sont à surveiller ?

Lors d’une prise de sang, trois mesures sanguines attestent d’une sensibilité à l’insuline optimale :

  1. Une insuline à jeun inférieure à 5ug / L
  2. Un taux de triglycérides inférieure à 0,80g/L
  3. Un HDL (High Density Lipoprotein) supérieur à 0,50g/L

Activité physique : quels mécanismes influent sur la sensibilité à l’insuline ?

L’alimentation joue évidemment un rôle capital sur la sensibilité à l’insuline. La quantité et qualité de vos glucides (index glycémique), les apports en B3, B8, vitamine D, Magnésium, Zinc en j’en passe seront déterminant.

Mais détaillons ici précisement en quoi le sport sera lui aussi primordial.

  1. Les efforts musculaires en particulier permettront une meilleur réponse des Glu-T4, ou Glucose Transporter 4. Au sein de la cellule, on constatera en effet un plus grand nombre de Glu-T4 et ceux-ci resteront plus longtemps en position sur la membrane cellulaire – ce qui facilite le stockage des glucides.
  2. Les enzymes du métabolisme énergétiques seront plus efficientes, et en plus grand nombre. La dégradation des substrats énergétiques se fera donc plus rapidement.